Située au nord du Beaujolais, la Cave du Quincié élabore des crus en AOP Beaujolais, AOP Beaujolais-Villages ainsi que des crémants depuis sa création il y a plus d’un siècle. M. Chagny Maître de Chais à la cave se remémore l’installation du procédé SBR en 1997 « Notre production dépassant les 20 000 hl, nous avons été encouragés par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse à faire installer un procédé de traitement des effluents vinicoles. Elle nous a soutenu financièrement à hauteur de 67 % de l’investissement. » Jusque-là, la Cave rejetait ses effluents vinicoles vers la station d’épuration communale et celle-ci n’était plus habilitée à pouvoir les absorber. « Nous nous sommes intéressés à solution SBR développée par les Ateliers d’Occitanie car derrière il y avait les scientifiques de l’INRA, ce qui nous donnait une vraie assurance en termes de fiabilité. C’était très important, car l’équation pour une parfaite efficacité est assez complexe : Nous produisons des 80 % de nos effluents vinicoles en volumes sur une période de 5 à 6 semaines, et il faut une installation adaptée pour absorber cette charge sans incident. ».
« Depuis l’installation nous n’avons échangé que 4 ou 5 fois avec les Ateliers d’Occitanie mais ça a été largement suffisant tant le procédé SBR et le matériel sont fiable. Nous sommes très content de ce choix. «
La Cave de Quincié fut la première coopérative viticole à bénéficier de la mise en place de ce procédé. Il y a eu une étude en amont par l’INRA afin de parfaitement dimensionner l’installation par rapport aux besoins de la cave. M. Chagny se souvient de la personnalisation des solutions « Lors de cette étude, il s’est avéré que les bassins (citernes) ne pourraient pas être enterrés car nos sous-sols étaient déjà occupés par des cuves de stockage et nous n’avions plus d’espace ailleurs. Pour limiter l’amplitude thermique et préserver la chaleur, les citernes livrées ont été préalablement calorifugés grâce à un isolant et une couche d’aluminium. »
Le dispositif comprend trois citernes de 90 m³ raccordées les unes aux autres. En amont, est installé un dégrilleur automatique qui récupère tous les éléments solides. Les effluents vinicoles à dépolluer sont stockés ensuite dans un bassin tampon (1ere citerne) avant d’être envoyé vers deux bassins de traitements équipés du procédé SBR (Réacteur Séquentiel Discontinu). Le Bassin tampon sert à mieux lisser la charge sur les deux autres bassins à cause des fluctuations d’émission d’effluents vinicole tout au long de l’année. M. Chagny évoque la simplicité de la maintenance « Une personne est chargé à la cave de vérifier l’installation chaque semaine et cela lui prend très peu de temps. On enlève ensuite les disques SBR une fois par an pour les nettoyer et rien de plus. Depuis 25 ans l’installation tiens vraiment bien le coup et au-delà du remplacement de deux pompes de relavage, nous n’avons pas eu de nouveau investissement à faire. Depuis l’installation nous n’avons échangé que 4 ou 5 fois avec les Ateliers d’Occitanie mais ça a été largement suffisant tant le procédé SBR et le matériel sont fiable. Nous sommes très content de ce choix. »